C’est 10 fois plus que le nombre de morts sur les routes !
Nul n’est épargné ! Que l’on soit en zone urbaine ou en zone rurale, l’espérance de vie diminue de 1 an à plusieurs années à cause de ces particules.
Il faut donc être à la hauteur des enjeux de santé publique !
Cela passe sans doute par des changements de véhicules moins polluants avec des bornes électriques de recharge…
Mais il est indispensable de travailler sur des mesures politiques plus fortes visant à accompagner et à soutenir les volontés de changement de comportements.
C’est pourquoi, chers élus, je vous demande, d’accepter d’ouvrir un débat public et de constituer un groupe de réflexion au niveau communal et surtout intercommunal pour parvenir à la gratuité des transports en commun sur le territoire de l’agglomération.
La gratuité des transports en commun répond à des enjeux environnementaux, climatiques et sanitaires et remet en cause un modèle basé sur l’exclusivité de l’automobile.
La gratuité des transports en commun, c’est une vraie alternative à l’automobile .
Outil indispensable de la mobilité, la voiture crée des difficultés importantes en milieu urbain en termes de congestion, de pollution de l’air et de pollution sonore. Et on le voit bien à Coulommiers qui étouffe aux heures de pointe.
Car le mode de transport n’impacte pas seulement celui qui se déplace mais a aussi des conséquences sur l’ensemble de la population, sur l’environnement, la qualité de vie d’un territoire
La gratuité des transports en commun permet de diminuer la circulation automobile, la pollution sonore et de l’air.
Mais on peut y voir aussi bien d’autres avantages !
La gratuité des transports en commun, c’est aussi un enjeu social et économique.
En rendant du pouvoir d’achat aux usagers et à leurs familles, la gratuité est un enjeu économique, notamment en matière de re-dynamisation des commerces et des centres-villes
Enfin, La gratuité des transports en commun permet l’accès de toutes et de tous à «toute la ville» et crée ainsi un nouveau droit à la ville, non lié aux moyens financiers pour se déplacer.
Mesdames, messieurs les élus, n’est-il pas envisageable de dépasser nos clivages politiques sur ces questions ?
Je suis sûre que comme moi, vous êtes soucieux de préserver la santé de nos concitoyens.
Je suis sure que comme moi, vous cherchez des solutions pour imaginer les territoires dans lesquels il fait bon vivre.